MILK-NEWS

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Chers éleveurs, chers intéressés,

En tant que nouveau membre du comité directeur du European Milk Board (EMB), je voudrais saisir cette occasion pour vous présenter quelques pensées approfondies sur un nouveau projet qui me tient particulièrement à cœur: FaireFrance - le lait équitable.

A l'instar de l'Autriche, de l'Allemagne, de la Belgique, du Luxembourg et des Pays-Bas, la France se lance dorénavant dans l'aventure européenne du lait équitable. Le projet français a vu le jour au sein de l'APLI, l'Association des Producteurs de Lait Indépendants affiliée à l'EMB.

Nous sommes très attachés à cette inscription européenne de notre projet, car par ce moyen, c'est aussi une certaine vision de l'Europe que nous voulons promouvoir ensemble : celle d'un espace fraternel où une régulation intelligente et réaliste permettra de rétablir des rapports d'équité entre tous les citoyens au sein du premier Empire de la Paix qu'ait conçu l'esprit humain. À cette grande œuvre nous croyons fermement et nous y adhérons du profond de notre être.

Tout en nous inspirant de l'expérience précieuse et des compétences généreusement partagées de nos prédécesseurs dans d'autres pays européens représentés au sein de l'EMB, nous voudrions essayer d'apporter notre petite « touche » dans la création d'une coopérative de vente nouvelle. Nouvelle, car elle renouera avec les seules valeurs qui fondent l'équité : rémunération équitable du lait acheté au producteur incluant le prix de revient et un salaire décent, rémunération équitable du capital investi, répartition équitable de la plus-value entre le transformateur et le distributeur, et enfin, prix sincère et équitable au consommateur à qui il sera proposé un produit de qualité irréprochable.

Nos produits sont porteurs d'une charge symbolique forte: participer à un acte commercial où ne se pratique tout au longe de la chaîne, du producteur au consommateur, que des transactions de type gagnant/gagnant. Cela nous amène sans détour au point focal autour duquel notre projet gravite et qui lui donne toute son énergie et tout son sens : reprendre en main notre propre destin collectif de citoyens producteurs laitiers - ou à vrai dire, de citoyens tout court.

Le projet du lait équitable nous aidera à atteindre ce but. Il avance bien partout en Europe comme l'a montré la présentation, ce mois d’avril, de la nouvelle gamme de crème glacée de la marque belge du lait équitable Fairebel (voir aussi l'article à ce sujet dans cette édition du bulletin de l'EMB). En France, je vous promets que nous ferons pareil, car pour mener à bien ce projet nous avons quelques atouts en main : notre courage et notre intelligence collective, harmonisée et amplifiée par notre appartenance à l'EMB. Mais surtout, nous avons le lait!

Richard Blanc (Membre du comité directeur de l'EMB et vice-président de l'APLI)

Actualité du marché laitier - la crise est arrivée

Au printemps 2012 la situation sur les marchés du lait d'un grand nombre de pays européens rappelle fortement les événements des années 2008 et 2009: les prix du lait baissent et atteignent des niveaux inquiétants. La seule différence, toutefois, est que cette fois-ci cette baisse des prix est accompagnée d'une augmentation des coûts. Les prévisions du European Milk Board ne se sont ainsi malheureusement pas réalisées.

En Italie par exemple, à la fin du mois de mars les prix du lait ont chuté à un prix inférieur à 30 centimes suite à l'échéance des contrats laitiers. Lors de contrats avec l'industrie laitière italienne pour l'année 2012, les agriculteurs doivent accepter des baisses de prix d'environ 15%.

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Présentation de la crème glacée au lait équitable

Le 19 avril, la nouvelle gamme de crème glacée de la marque Fairebel a été présentée au grand public dans la ville belge de Francorchamps, en présence du commissaire de l'agriculture, Dacian Ciolos, et du ministre Wallon de l'agriculture, Carlo di Antonio.

À côté de Dacian Ciolos et de Caro di Antonio, beaucoup d'autres intéressés n'ont pas voulu manquer, jeudi soir, de goûter à la nouvelle crème glacée. Beaucoup de membres de la coopérative Faircoop, des représentants politiques des gouvernements régionaux belges, comme la présidente de la commission de l'agriculture du Parlement wallon et plusieurs bourgmestres et représentants des communes, étaient présents à l'événement. La crème glacée du "lait équitable" sera dorénavant disponible aux parfums "pur lait", "dame blanche" et "vanille Bourbon". Elle est produite par le fabricant de crème glacée Gilfi pour la coopérative Faircoop.

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Lettonie: Loin de prix du lait équitables

Lors d'une réunion de l'EMB avec une productrice de lait de Lettonie il s'avéra que la pression à la baisse sur les prix du lait est également une réalité sur le marché laitier letton.

Dace Pastare est une femme déterminée qui parvient à exprimer l'essentiel quelques mots: "Si en 2015 les quotas sont abolis, le marché laitier s'effondrera d'un jour à l'autre." Madame Pastare est productrice de lait et présidente de la coopérative M?ršava. Pour la rencontre avec l'EMB, qui dura deux heures, elle parcouru 1000 kilomètres depuis la ville lettone de Valmiera jusqu'à Dantzig en Pologne. Elle souhaita savoir davantage sur la fédération européenne des producteurs de lait et également parler de la situation en Lettonie.

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L'exposition "L'homme LE POUVOIR Le lait" se poursuit

Comment les producteurs laitiers en Allemagne, en France ou au Burkina Faso travaillent-ils? Quelles sont les conséquences de la politique agricole de l'UE pour ces personnes? L'exposition de photographies "L'homme LE POUVOIR Le lait - la politique agricole européenne et l'agriculture paysanne dans le Nord et le Sud. Effets et perspectives" répond à ces questions. Depuis début 2011 les photographies sont exposées dans plusieurs pays européens. L'exposition vous intéresse? Prenez contact avec nous et nous vous la mettons gratuitement à disposition.

Pour l'exposition L'homme LE POUVOIR Le lait le photographe de Hambourg Fred Dott a photographié des personnes et des histoires en rapport avec le lait et a ainsi fait le portrait de sept fermes dans trois pays européens ainsi qu'au Burkina Faso en Afrique occidentale. L'exposition s'adresse au grand public et aux décideurs politiques et son objectif est de donner, par une représentation visuelle, une image plus claire des défis et de l'importance d'une politique agricole et du lait durables.

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Cinquième Journée des producteurs laitiers à Karow - Les producteurs appellent la politique à renforcer leur position sur le marché

"Forts sur le marché - ensemble nous y parviendront", telle était la devise lors de la cinquième journée des producteurs laitiers. Le 11 avril 2012 l'Union des producteurs de lait allemands (BDM), l'une des deux fédérations membres allemandes du European Milk Board (EMB), avait invité à une discussion sur une meilleure position des producteurs de lait sur le marché. À cette occasion, le Ministre polonais de l'agriculture, Marek Sawicki, s'est prononcé en faveur d'un prolongement des quotas laitiers jusqu'en 2020.

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Manifestation à Vienne : Nous en avons marre!

"La politique agricole nous concerne tous - elle ne peut être décidée à huis clos, comme c'était le cas jusqu'à présent." Telle est la demande de la plateforme "Nous en avons marre - une nouvelle politique agricole et alimentaire maintenant". L'alliance, dont la fédération membre autrichienne de l'EMB, l'IG-Milch, fait partie, regroupe des associations agricoles, des organisations actives dans les domaines de la protection de l’environnement et de l'aide au développement ainsi que des mouvements sociaux. L'idée était de marquer le début du "printemps de la politique agricole" avec une manifestation qui eut lieu le 30 mars à Vienne.

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Producteur de lait: selon une enquête, un des pires métiers du monde

Selon une enquête américaine, les producteurs de lait exerceraient, en 2012, un des pires métiers du monde, se retrouvant à la place 199 de 200. Seulement le métier de bûcheron serait encore plus dur. Selon l'étude, ce seraient les ingénieurs informatiques - en première place du classement - qui auraient choisi la meilleure profession.

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Enquête: Combien de lait la Flandre produira-t-elle en 2018?

Au mois d'avril de cette année le Ministère de l'agriculture flamand a effectué un sondage auprès de producteurs et de transformateurs de lait. Le but de cette enquête est de pouvoir se baser sur les résultats pour l'élaboration de stratégies pour l'organisation future du marché laitier. Plus de 70% des producteurs laitiers en Flandre ont été contactés.

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Calendrier EMB

Veuillez trouver ici quelques rendez-vous et événements importants de l'EMB en mai/juin 2012

  • 08.05.:    Réunion avec le Prof. Hanisch de l'Université Humboldt à Berlin
  • 22.05.:    Réunion du groupe de travail sur le regroupement à Bruxelles 
  • 01.06.:    Manifestation de producteurs de lait suédois à Stockholm

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Textes Complèts

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Actualité du marché laitier - la crise est arrivée

Au printemps 2012 la situation sur les marchés du lait d'un grand nombre de pays européens rappelle fortement les événements des années 2008 et 2009: les prix du lait baissent et atteignent des niveaux inquiétants. La seule différence, toutefois, est que cette fois-ci cette baisse des prix est accompagnée d'une augmentation des coûts. Les prévisions du European Milk Board ne se sont ainsi malheureusement pas réalisées.

En Italie par exemple, à la fin du mois de mars les prix du lait ont chuté à un prix inférieur à 30 centimes suite à l'échéance des contrats laitiers. Lors de contrats avec l'industrie laitière italienne pour l'année 2012, les agriculteurs doivent accepter des baisses de prix d'environ 15%. En 2011, le prix moyen était encore de 40 à 41 centimes pour le lait de consommation et le lait servant à la production de fromage frais et de 42 à 43 centimes pour le lait destiné à la production de produits traditionnels de qualité, tels que les fromages Grana ou Gorgonzola. Le lait utilisé dans la production de parmesan (Parmigiano Reggiano) avait à un certain moment même atteint des pics de prix jusqu'à 70 centimes.

Dû à la forte surproduction, la situation la plus dramatique peut être observée sur le marché libre aux Pays-Bas où il est actuellement très difficile, voire impossible, d'écouler son lait. Les prix du lait spot sont tombés à 21-24 centimes. Cela représente dix à douze centimes de moins comparé au prix que les coopératives payent encore aux producteurs en ce moment. Mais la tendance est très clairement à la baisse.

Dans d'autres pays européens, la situation est semblable, avec des prix de plus en plus bas atteignant souvent un niveau inférieur à 30 centimes, dû aux volumes de production trop élevés. Ainsi en France, les prix de lait de base sont tombés d'une moyenne de 31 à 32 centimes en mars á un niveau moyen de 28 centimes en avril. En Belgique, les prix sont tombés à 28-29 centimes en mars et à 25 centimes en avril. En Allemagne, le prix moyen du lait au mois de mars était légèrement supérieur, avec une moyenne de 31 à 32 centimes.

Sur le marché du lait suisse une production record sans précédent peut actuellement être observée, ce qui mènera très probablement à une diminution de 3,5% des prix à la production en mai. Les excédents de lait ne pourront uniquement être vendu en forme de beurre ou de poudre de lait sur le marché mondial. Pour ces exportations de dumping, tous les producteurs doivent actuellement payer une part de 0,8 centimes par kilo.

À cette tendance à la baisse des prix à la production vient s'ajouter, dans de nombreux pays, une situation particulièrement difficile quant aux coûts d'exploitation agricole. En Italie par exemple, les prix des carburants et de l'énergie électrique ont augmenté de 20 pourcent et le prix du soja de 22 pourcent. Les coûts de production pour un litre de lait en Italie ont ainsi atteint un niveau spectaculaire de 45 centimes. En Irlande, selon une étude effectuée récemment, les coûts de production ont augmenté de six centimes par litre de lait entre 2006 et 2011. En Allemagne, les coûts de production ont également augmenté d'environ cinq centimes depuis 2009.

Christian Schnier (EMB)

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Présentation de la crème glacée au lait équitable

Le 19 avril, la nouvelle gamme de crème glacée de la marque Fairebel a été présentée au grand public dans la ville belge de Francorchamps, en présence du commissaire de l'agriculture, Dacian Ciolos, et du ministre Wallon de l'agriculture, Carlo di Antonio.

À côté de Dacian Ciolos et de Caro di Antonio, beaucoup d'autres intéressés n'ont pas voulu manquer, jeudi soir, de goûter à la nouvelle crème glacée. Beaucoup de membres de la coopérative Faircoop, des représentants politiques des gouvernements régionaux belges, comme la présidente de la commission de l'agriculture du Parlement wallon et plusieurs bourgmestres et représentants des communes, étaient présents à l'événement. La crème glacée du "lait équitable" sera dorénavant disponible aux parfums "pur lait", "dame blanche" et "vanille Bourbon". Elle est produite par le fabricant de crème glacée Gilfi pour la coopérative Faircoop.

Malgré qu'après la présentation réussie de la crème glacée les visiteurs étaient tous en humeur de fête, les trois membres du comité directeur de l'EMB présents, Richard Blanc, Roberto Cavaliere et Erwin Schöpges, ont saisi l'opportunité pour parler de sujets moins agréables avec le commissaire européen Dacian Ciolos. Ainsi, ils ont surtout voulu attirer son attention sur le fait que la situation sur le marché du lait européen est de plus en plus difficile. "L'on ressent une grande nervosité chez les agriculteurs. Actuellement le prix payé pour un litre de lait cru est de 28 centimes, mais nous nous attendons à une diminution du prix du lait qui descendra probablement bientôt à 25 centimes" commenta, selon le quotidien belge Grenz-Echo, Erwin Schöpges qui est en même temps le président de la coopérative Faircoop. Erwin Schöpges appela ainsi clairement le commissaire Ciolos à réagir à temps, afin que la situation ne dégénère pas à nouveau comme en 2009. Dacian Ciolos répliqua que bien-sûr il comprend les soucis et les difficultés des agriculteurs, surtout en vue de l'abolition des quotas en 2015, et qu'il travaille avec acharnement à des mesures d'accompagnement, afin d'amortir les conséquences sur le marché laitier, surtout pour les petits producteurs.

L'idée et les personnes derrière le lait équitable

La commercialisation du lait équitable sous forme de lait demi-écrémé, de lait entier chocolaté et maintenant également de crème glacée est un moyen de s'approcher de l'objectif d'un prix du lait couvrant les coûts de production. Pour chaque litre de lait vendu, les agriculteurs réunis au sein de la coopérative Faircoop reçoivent 10 centimes. Lors de l'événement, le gérant de la coopérative Faircoop, Plillippe Massoz, parla du développement de la coopérative et souligna qu'il s'agit d'un projet rassemblant actuellement 500 agriculteurs des différentes régions belges. L'objectif serait qu'à l'avenir le prix du lait Fairebel soit utilisé comme prix de référence pour les produits laitiers et que la totalité du lait produit puisse être vendu à un "prix équitable". "Nous devons continuer à nous développer, afin de pouvoir garantir aux agriculteurs un revenu juste. Mais nous sommes déjà sur le bon chemin", affirma Philippe Massoz d'après le Grenz-Echo.

Christian Schnier (EMB)

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Lettonie: Loin de prix du lait équitables

Lors d'une réunion de l'EMB avec une productrice de lait de Lettonie il s'avéra que la pression à la baisse sur les prix du lait est également une réalité sur le marché laitier letton.

Dace Pastare est une femme déterminée qui parvient à exprimer l'essentiel quelques mots: "Si en 2015 les quotas sont abolis, le marché laitier s'effondrera d'un jour à l'autre." Madame Pastare est productrice de lait et présidente de la coopérative M?ršava. Pour la rencontre avec l'EMB, qui dura deux heures, elle parcouru 1000 kilomètres depuis la ville lettone de Valmiera jusqu'à Dantzig en Pologne. Elle souhaita savoir davantage sur la fédération européenne des producteurs de lait et également parler de la situation en Lettonie.

Déjà maintenant, les producteurs laitiers lettons ont des problèmes dus aux prix à la baisse. En secouant la tête d'un air inquiet, Dace Pastare informa l'EMB que "les prix les plus hauts étaient, en janvier, de 32,7 centimes d'euros; maintenant ils atteignent encore maximum un niveau de 29 centimes". Avec ses collègues de M?ršava elle essaye, malgré la situation instable, de négocier un prix plus ou moins acceptable pour les membres de la coopérative. La coopérative collecte le lait chez ses 60 membres pour le vendre à des laiteries de manière regroupée et à des conditions acceptables. Mais cela s'avère tous les jours à nouveau être une tâche difficile. "Le choix des laiteries en tant que partenaires sur le marché est très limité; le pouvoir de négociation des producteurs est ainsi très restreint", la présidente expliqua-t-elle brièvement la situation.

La situation en Lettonie est peu différente de celle dans les autres pays européens. L'objectif de l'EMB est d'introduire un système de surveillance qui permettrait d'observer l'offre et la demande sur le marché de l'UE. L'offre serait alors contrôlée de manière à l'adapter à la demande du moment et à éviter une surproduction nocive. Car une telle surproduction provoque une chute des prix. Un système de surveillance permettrait un prix juste pour les producteurs et les consommateurs. Dace Pastare qualifia cette idée comme "très intéressante" et assura qu'elle compte en faire part à ses collègues lettons. Et elle ajouta: "Notre situation est problématique et nous avons besoin de soutien au niveau européen, afin de "pousser" nos représentants politiques dans la bonne direction." À la fin de la réunion, elle hocha la tête de manière décidée et retourna à sa voiture pour reprendre le chemin de retour de 1000 kilomètres jusqu'à Valmiera.

Silvia Däberitz (Directrice de l’EMB)

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L'exposition "L'homme LE POUVOIR Le lait" se poursuit

Comment les producteurs laitiers en Allemagne, en France ou au Burkina Faso travaillent-ils? Quelles sont les conséquences de la politique agricole de l'UE pour ces personnes? L'exposition de photographies "L'homme LE POUVOIR Le lait - la politique agricole européenne et l'agriculture paysanne dans le Nord et le Sud. Effets et perspectives" répond à ces questions. Depuis début 2011 les photographies sont exposées dans plusieurs pays européens. L'exposition vous intéresse? Prenez contact avec nous et nous vous la mettons gratuitement à disposition.

Pour l'exposition L'homme LE POUVOIR Le lait le photographe de Hambourg Fred Dott a photographié des personnes et des histoires en rapport avec le lait et a ainsi fait le portrait de sept fermes dans trois pays européens ainsi qu'au Burkina Faso en Afrique occidentale. L'exposition s'adresse au grand public et aux décideurs politiques et son objectif est de donner, par une représentation visuelle, une image plus claire des défis et de l'importance d'une politique agricole et du lait durables. "Les photos de notre exposition l'homme LE POUVOIR Le lait illustrent clairement que la surproduction de lait dans l'Union européenne et les prix très bas qui s'ensuivent ont des conséquences néfastes sur la situation économique des producteurs laitiers en Europe ainsi que dans les pays en voie de développement" souligne le président du European Milk Board (EMB), Romuald Schaber.

L'exposition L'homme LE POUVOIR Le lait a été réalisée conjointement par l'EMB, l'association Germanwatch, l'AbL (Collectif pour une agriculture paysanne), Brot für die Welt (programme d'entraide des églises protestantes d'Allemagne), le BDM (Union des producteurs de lait allemands) et MISEREOR (l'œuvre de l’Église catholique en Allemagne chargée du développement). En dehors de l’Allemagne, les photographies ont jusqu'à présent été exposées aux endroits suivants en Europe:

  • Le 15 mars 201: Congrès annuel de l'Organisation des Producteurs de Lait (OPL) à Clermont-Ferrand, France

  • Du 23 au 26 mai 2011: Exposition au Parlement européen à Bruxelles, Belgique

  • Le 12 septembre 2011: Assemblée générale de l'Association des Producteurs de Lait Indépendants (APLI) à Rennes, France

  • 29 septembre 2011: Assemblée générale du Dutch Dairymen Board (DDB) à Hoogland, Pays-Bas

  • Du 1er au 3 novembre 2011  Foire de l'agriculture Rundvee & Akkerbouw Vakdagen à Hardenberg, Pays-Bas

  • Du 22 au 24 novembre 2011 Foire de l'agriculture Rundvee & Akkerbouw Vakdagen à Gorinchem, Pays-Bas

À la fin de l'année 2012 l'exposition aura lieu à Eupen et à St. Vith dans la Communauté germanophone de Belgique.

L'homme LE POUVOIR Le lait aussi chez vous!

L'EMB veut promouvoir la présence de L'homme LE POUVOIR Le lait en Europe et propose ainsi à ses fédérations membres mais aussi à d'autres personnes et organisations européennes intéressées d'utiliser gratuitement l'exposition lors d'événements. Si cela vous intéresse ou si vous avez des questions, n'hésitez pas à prendre contact avec nous par téléphone au ++49/2381/4360495 ou par email à l'adresse schnier@europeanmilkboard.org.

Christian Schnier (EMB)

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Cinquième Journée des producteurs laitiers à Karow - Les producteurs appellent la politique à renforcer leur position sur le marché

"Forts sur le marché - ensemble nous y parviendront", telle était la devise lors de la cinquième journée des producteurs laitiers. Le 11 avril 2012 l'Union des producteurs de lait allemands (BDM), l'une des deux fédérations membres allemandes du European Milk Board (EMB), avait invité à une discussion sur une meilleure position des producteurs de lait sur le marché. À cette occasion, le Ministre polonais de l'agriculture, Marek Sawicki, s'est prononcé en faveur d'un prolongement des quotas laitiers jusqu'en 2020.

Il y avait beaucoup de monde dans la salle de vente du centre de commercialisation de Karow. Plus de 250 producteurs de lait, représentants politiques et professionnels de fédérations agricoles s'étaient rendus à Karow dans l'État fédéré allemand Mecklembourg-Poméranie-Occidentale. C'était surtout la baisse actuelle des prix du lait qui a suscité l'intérêt des médias et les nouvelles locales et les grandes chaînes publique nationales ont parlé de l'événement en détail.

Au début, le chef de file des groupes régionaux du BDM, Christian Karp, souhaita la bienvenue aux orateurs et aux invités. "Si nous, producteurs de lait, voulons survivre, nous avons besoin d'une stratégie pour le temps après l'abolition des quotas", s'adressa-t-il aux représentants politiques. Il souligna que "les producteurs laitiers et l'industrie laitière doivent pouvoir agir dans des conditions de marché équilibrées". Monsieur Karp était particulièrement contrarié par le fait qu'aucun représentant d'une laiterie coopérative n'avait osé participer à la table de discussion.

Avec grand intérêt les producteurs suivirent l'exposé du Ministre de l'agriculture polonais Marek Sawicki qui parla des problèmes du secteur de la production laitière en Pologne. Il déplora les graves distorsions de concurrence qui ont été crées de par les différences des montants des payements directs au sein de l'Union européenne. Au lieu de simplifier la PAC, la Commission européenne la rend de plus en plus compliquée.

Sawicki expliqua que les producteurs de lait polonais occupent une faible position dans la chaîne de commercialisation. Le plus grand problème serait le haut degré de concentration dans le domaine de la grande distribution. Il serait dès lors tout à fait impossible de trouver un équilibre rapidement. Pour cette raison, Sawicki se prononça pour une prolongation des quotas au moins jusqu'en 2020, afin de pouvoir élaborer des nouvelles solutions.

Romuald Schaber, président du BDM et de l'EMB, proposa deux pas importants pour améliorer la position des producteurs de lait. D'un côté, il faut encourager le regroupement et d'un autre, il faut mettre en place une gestion commune et flexible des volumes, contrôlée par les producteurs. "La production doit être adaptée à l'offre", souligna Monsieur Schaber. Pour cette raison, il défend l'idée de la création d'une agence de surveillance et appelle les producteurs laitiers à poursuivre leur combat.

Tobias Elsner (BDM)

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Manifestation à Vienne : Nous en avons marre!

"La politique agricole nous concerne tous - elle ne peut être décidée à huis clos, comme c'était le cas jusqu'à présent." Telle est la demande de la plateforme "Nous en avons marre - une nouvelle politique agricole et alimentaire maintenant". L'alliance, dont la fédération membre autrichienne de l'EMB, l'IG-Milch, fait partie, regroupe des associations agricoles, des organisations actives dans les domaines de la protection de l’environnement et de l'aide au développement ainsi que des mouvements sociaux. L'idée était de marquer le début du "printemps de la politique agricole" avec une manifestation qui eut lieu le 30 mars à Vienne.

Environ 1200 participants de groupements différents, ainsi que des consommateurs intéressés ont contribué à ce que l'événement soit un succès. Ils ont montré de manière impressionnante que l'ont peut faire bouger les choses lorsque tout le monde se bat pour une cause commune - indépendamment de la tendance politique de chacun.

Par cette manifestation l'initiative a voulu montrer que la réforme de la politique agricole commune (PAC) concerne tous les citoyens européens  - raison pour laquelle la société civile devrait pouvoir participer davantage aux discussions sur l'avenir de la PAC. Dans ce processus il faut souligner que la réforme de la PAC posera les jalons pour l'avenir de notre agriculture et de notre alimentation.

Erna Feldhofer (Présidente du IG-Milch Autriche et membre du comité directeur de l'EMB)

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Producteur de lait: selon une enquête, un des pires métiers du monde

Selon une enquête américaine, les producteurs de lait exerceraient, en 2012, un des pires métiers du monde, se retrouvant à la place 199 de 200. Seulement le métier de bûcheron serait encore plus dur. Selon l'étude, ce seraient les ingénieurs informatiques - en première place du classement - qui auraient choisi la meilleure profession.

Cette enquête est menée chaque année par l'agence privée CareerCast. Celle-ci prend en compte quatre facteurs différents, soit l'environnement de travail, le stress, les exigences physiques et les débouchés. L'année dernière les producteurs laitiers ne figuraient pas encore parmi les dix pires métiers. Il s'agit donc d'un développement récent qui mène à la conclusion que leurs conditions de travail se sont fortement dégradées.

Selon l'enquête, les producteurs de lait ont un revenu peu élevé et de plus le travail avec de grands animaux est dangereux. Au courant des dix années précédentes, il y a eu, parmi les producteurs laitiers, plus d'accidents de travail mortels que jamais auparavant. Par ailleurs, le travail est épuisant, entre autres parce que les producteurs doivent pour ainsi dire sortir par tous les temps. Un autre facteur qui entre en compte est que le secteur laitier est de plus en plus dominé par les grandes exploitations, ce qui laisse peu de place aux petits producteurs qui se soucient de leur survie économique.

Christian Schnier (EMB)

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Enquête: Combien de lait la Flandre produira-t-elle en 2018?

Au mois d'avril de cette année le Ministère de l'agriculture flamand a effectué un sondage auprès de producteurs et de transformateurs de lait. Le but de cette enquête est de pouvoir se baser sur les résultats pour l'élaboration de stratégies pour l'organisation future du marché laitier. Plus de 70% des producteurs laitiers en Flandre ont été contactés.

Cette enquête indépendante est effectuée en collaboration avec des fédérations d'agriculteurs et des organisations de transformateurs de lait. Afin d'avoir une image réaliste de la situation des producteurs laitiers en Flandre, les agriculteurs ne souhaitant pas agrandir leur exploitation ou ceux qui voudraient cesser leurs activités sont également invités à participer au sondage. Les résultats de l'enquête seront publiés après l'été.

La majeure partie du sondage traite des difficultés lors d'un élargissement de la production. Celle-ci dépend de la disponibilité de terres, de main d'œuvre, de capital, ainsi que des quantités permises d'engrais. En Flandre il y a depuis longtemps une législation stricte en matière d'utilisation d'engrais et une concurrence forte pour les terres avec d'autres secteurs économiques, ce qui rend une augmentation de la production généralement plus difficile.

Les producteurs de lait flamands doivent également donner leur avis concernant l'influence de dérogations pour le secteur laitier. Les réponses devraient permettre des conclusions au sujet des relations avec les transformateurs ainsi que de la contractualisation, des organisations de producteurs et de la formation des prix.

Pour la revendication du European Milk Board d'une régulation juste des marchés laitiers en Europe il est particulièrement important que les producteurs puissent également indiquer qu'ils sont contre une abolition des quotas laitiers en général. Il faudra attendre les résultats de l'enquête sur ce point et voir quelle influence ils pourront avoir sur les décisions politiques de la Région flamande et du gouvernement fédéral belge, voire à travers ceux-ci sur les décisions de l'Union européenne.

Marc van Autreve (Vice-président de l’FMB) et Christian Schnier (EMB)

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Calendrier EMB

Veuillez trouver ici quelques rendez-vous et événements importants de l'EMB en mai/juin 2012

  • 08.05.:    Réunion avec le Prof. Hanisch de l'Université Humboldt à Berlin
  • 22.05.:    Réunion du groupe de travail sur le regroupement à Bruxelles 
  • 01.06.:    Manifestation de producteurs de lait suédois à Stockholm

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