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Revendication des producteurs laitiers à Bruxelles : le lait au premier rang des priorités

Accompagnés de leurs tracteurs, les producteurs laitiers de toute l’Europe vont dénoncer les problèmes du marché laitier devant les chefs d'État et de gouvernement des États européens qui se réunissent les 18 et 19 juin à Bruxelles. Les producteurs laitiers allemands appellent de plus leurs collègues européens à venir camper une nuit devant le Conseil de l’Europe.

photos de l´action

Route paysannes d´Allemagne

Route paysannes belgiques

Route paysannes néerlandaises

Route en Bruxelles

 
Hamm, le 14 juin 09 : « Nous demandons aux chefs d'État et de gouvernement de mettre la situation catastrophique du marché laitier au premier rang de leurs préoccupations » déclare Romuald Schaber, le président de l’European Milk Board (EMB) en expliquant le contexte dans lequel s’inscrit cette action de grande ampleur.

Dans certains pays de l’EMB, les premiers tracteurs se sont déjà mis en route le samedi pour assister les 18 et 19 juin aux deux grandes manifestations organisées devant le Conseil de l’UE et réclamer aux chefs d'État et de gouvernement d’engager des mesures qui puissent enfin lutter efficacement contre la crise. Dans un grand nombre de pays, les éleveurs n'obtiennent pas plus de 20 centimes d’euro par litre de lait, la tendance étant à la baisse. Aussi est-il impératif d’agir immédiatement et d’instaurer une régulation souple des quotas qui permette d’adapter l’offre et la demande. C’est le seul moyen d’obtenir un prix du lait rémunérateur via le marché. Des « mesures alibis telles que les subventions à l’exportation ou l’anticipation des paiements directs prennent le problème à l’envers et dilapident les fonds européens sans apporter de résultats » explique la vice-présidente de l’EMB, Sieta van Keimpema.

Les exploitantes laitières allemandes ont par ailleurs appelé leurs collègues européennes à s’installer devant le bâtiment du Conseil européen la nuit du 18 au 19 juin pour venir appuyer ces revendications. En mai déjà, des exploitantes laitières de la BDM, l'Union des producteurs laitiers allemands, avaient passé quelques nuits devant la Chancellerie de Berlin et certaines d’entre elles avaient même entamé une grève de la faim qui dura plusieurs jours. Elle avaient demandé à ce que la Chancelière Angela Merkel mette la crise laitière au cœur de ses préoccupations. Auparavant, en avril aux Pays-Bas, des éleveurs de L’EMB avaient passé la dite « nuit du lait » devant le Parlement néerlandais pour demander aux politiques d’agir enfin contre la crise du prix du lait.

Jusqu’à maintenant, dans la politique européenne, le thème de la crise laitière est en queue de liste des préoccupations. Il faut que cela change si l’on veut venir à bout de cette situation catastrophique et empêcher que les exploitations laitières européennes continuent à être saignées à blanc.


Manifestations :
Date : 18 juin 15h00 & 19 juin 12h00
Lieu : devant le bâtiment du Conseil de L’UE, Justus-Lipsius, 175 rue de la Loi

La nuit des exploitants et exploitantes laitières :
Date : nuit du 18 au 19 juin
Lieu : devant le bâtiment du conseil de L’UE, Justus-Lipsius, 175 rue de la Loi

 

 

Lettre de EMB á chefs d'Etât d´EU

Madame, Monsieur,
Les 18 et 19 juin, vous allez rencontrer à Bruxelles vos collègues européens.

Nous vous prions d’intervenir à cette occasion en faveur d’un gel de 5 pour cent des quotas laitiers européens qui soit immédiat et limité à la campagne laitière 09/10. De même, il est fondamentalement indispensable à nos yeux d’instaurer une régulation souple des quotas. Ainsi sera-t-il possible d’empêcher à l’avenir les excédents et les distortions du marché ainsi que d’économiser par millions l’argent du contribuable. Les chefs de gouvernement du Luxembourg et d’Allemagne, Jean-Claude Juncker et Angela Merkel ont pour leur part déjà exprimé leur volonté de débattre du problème laitier dans le cadre de la dite rencontre informelle.

L’effondrement dramatique des prix laitiers qui a également touché notre pays s’explique par l’excédent que connaît la production laitière depuis début 2008. Tandis que la Commission européenne ne cesse de relever les quotas de production sous prétexte d’un « attérrissage en douceur », la demande en lait et en produits laitiers continue, elle, à baisser dans le monde entier. Nous sommes au pied du mur. Le niveau bien trop bas des prix laitiers que nous subissons depuis des mois (un lait payé 20 à 22 centimes d’euro au producteur dont les frais de production s'élèvent à environ 40 centimes) cause la ruine financière de nos exploitations qui se trouvent actuellement au bord de la faillite. L’Europe entière connaît des actions de protestation car les éleveurs ne peuvent plus ainsi subsister. En France, les protestations ne cessent de s’amplifier ; d’autres pays européens voient croître la volonté d’entamer une grève à chaque nouveau jour où le lait doit se vendre à un prix loin d’être rémunérateur.

Les 18 et 19 juin 2009, nous renouvelons notre revendication « des quotas souples pour des prix équitables » en organisant une grande manifestation qui rassemblera à Bruxelles les producteurs laitiers de nombreux pays européens devant le bâtiment du Conseil.
La Commission européenne a mis en oeuvre quelques mesures censées mettre fin à l'effondrement des prix. Malheureusement sans résultat. Les éleveurs touchés ne peuvent se permettre d’attendre plus longtemps. La seule possibilité de faire remonter le prix du lait à courte échéance est de nettement baisser l’offre.

Notre confédération, l’European Milk Board (EMB), est bien sûr à votre disposition pour exposer plus en détails les modalités des régulations à envisager.


Cordiales salutations
Romuald Schaber
(Président de l’European Milk Board)

 

Lettre à les paysannes

 

Chers collègues,

La situation des producteurs laitiers est dramatique dans toute l’Europe. Un grand nombre d’acteurs du marché espèrent que le prix du lait se sera rétabli au plus tard en 2010. Mais la crainte que, si nous n’intervenons pas, la situation actuelle dure encore des années est, elle, au moins tout autant justifiée ! Le moyen le plus efficace, le moins onéreux et le plus rapide d’apporter une amélioration est de baisser immédiatement d’au moins 5 % les volumes laitiers à l’échelle européenne. Cette mesure serait également une première étape essentielle vers un assouplissement de la régulation des quotas qui serait géré par les producteurs eux-mêmes.

Il suffit d’avoir bien suivi les événements de ces derniers jours pour savoir que cette revendication est de plus en plus défendue dans l'Europe entière. La Chancelière allemande, Angela Merkel, a elle-même eu des propos allant dans ce sens. Par les activités que nous avons menées jusqu’ici, nous nous sommes maintenant considérablement approchés de notre but.

Ainsi sera-t-il aussi débattu de nos problèmes lors de la réunion des chefs d’État ou de gouvernement européens qui se tiendra les 18 et 19 juin à Bruxelles. Nous invitons maintenant tous les producteurs laitiers engagés de l’Europe de profiter de cette occasion et de se mettre en route avec leurs tracteurs pour se rendre à la rencontre européenne des producteurs laitiers. Là, tous ensemble, nous FERONS enfin ABOUTIR les revendications pour nous vitales que nous adressons aux politiques !

Profitons des derniers jours de combat pour afficher notre force et notre détermination en organisant une manifestation impressionnante.


Chers collègues,

Il est évident que la participation à une telle action pose de grands problèmes pour bon nombre d’exploitations. Mais le passé l’a montré, c’est seulement ensemble que nous pouvons arriver à vraiment changer les choses. Le moment est maintenant venu. Terminées les causeries sans fin, nous exigeons des solutions immédiates qui nous permettent de survivre ! C’est peut-être la dernière chance que nous avons d’arriver à notre but sans utiliser le « dernier recours ».

Nous comptons sur vous à Bruxelles le 18 juin.

Commencez dès à présent à en parler au sein de votre organisation. Impliquez dès le début les journalistes. Nous avons besoin de photos pour encourager les autres producteurs laitiers d’Europe à se battre avec nous. Le chemin est déjà un but en lui-même. Affichez bien nos revendications bien en vue sur les tracteurs et les remorques.

Parlez avec les entrepreneurs agricoles, les commerçants en machines agricoles et autres entreprises qui vivent de notre production. Demandez leur soutien et leur solidarité.

Servez-vous des contacts que vous avez dans les autres régions et États de l’UE, motivez vos collègues.

Interlocuteurs en l’Allemagne :

Elke Lingstaedt: 0049/ 38852/906313

Thorsten Sehm: 0049/ 8161/53847312

                        0049/ 179/6880833


Interlocuteurs au Luxembourg :

Fredy Martines : 00352/69 1998831

           Portable  00352998831


Interlocuteurs pour les Pays-Bas :

Sieta van Keimpema : 0031/612168000


Interlocuteurs en France :

Nicolas Coudray (FR): 0033/473531089

               Portable    : 0033/684921762

Anne-Lise Motay (EN): 00332 32 37 67 84


Interlocuteurs en Belgique :

Erwin Schöpges 0032 497 90 45 47

 

 

Chères productrices européennes de lait

Beaucoup de producteurs de lait ont campé du 11 au 17 mai devant la chancellerie de Madame Merkel

Notre cri d‘appel:“Nous ne pouvons plus vivre de notre lait“

Maintenant le problème du lait doit être traité en priorité. Le 29 mai, 6 de nos agricultrice ont été chargées d’une rencontre avec la chancellière fédérale.Elle a dit que le lait était un problème primordial et qu’il serait débattu à Bruxelles lors de la rencontre des chefs d’état européen les 18 et 19 juin.

Nous les femmes paysannes nous contribuons à la production du lait et nous en sommes fières. Actuellement beaucoup de femmes s’inscrivent et veulent participer à la manifestation à Bruxelles. Donc nous lançons un appel officiel; “nous les femmes nous voulons passer une nuit à Bruxelles“
Notre arrivée à Bruxelles est envisagée le 18 juin au matin et nous repartirions le 19 juin. Cependant chacune est libre

Maintenant nous les femmes, nous nous réjouissons si toutes nos collegues européennes se joignent à nous pour cette grande rencontre.

Il s’agit de nous et nous sommes tous dans le même bateau, il est trop lent et nous devons nous les femmes prendre le gouvernail en main

Nous luttons tous ensemble

Les productrices de lait allemandes